Créé le 14 février 1989, l'Observatoire national de la Vie étudiante fête en 2009 ses 20 ans.
Sa mission première est de mieux apprécier les besoins et les aspirations de la population étudiante tant en ce qui concerne le déroulement des études que les conditions de vie matérielle, sociale et culturelle.
L'année 1994 marque le lancement de la première enquête Conditions de vie. Réitérée tous les 3 ans jusqu'en 2006, cette enquête s'est imposée comme un outil majeur de connaissance de la vie étudiante. La prochaine enquête est prévue au printemps 2010.
Lors de la prochaine rentrée universitaire, l'OVE envisage d'organiser une manifestation scientifique réunissant ceux qui font, ou ont fait vivre cette structure et des chercheurs spécialisés sur les questions de vie étudiante.
Source : Lettre d'information de l'OVE n°27 - février 2009
« Je voudrais une université où l'étudiant est mieux représenté. »
Élue pour 4 ans à la vice-présidence Vie universitaire de l'Université de Strasbourg, Joannie Crinon, 23 ans, étudiante en LEA, déborde de projets pour améliorer la vie et la place de l'étudiant dans l'université.
Étudiante, élue au CROUS, membre actif de l'Afges(1), vice-présidente de l'Université de Strasbourg, comment conciliez-vous toutes ces activités ?
C'est une question d'organisation ! J'ai un suppléant pour le CROUS, je travaille la journée pour l'Université de Strasbourg et j'enchaîne le soir avec des réunions pour l'Afges. Je bénéficie d'aménagement d'études. J'essaye d'aller aux maximums de TP et TD et je travaille beaucoup sur les documents de cours. D'ailleurs je peux vous assurer que Frédérique Granet(2) surveille de près mes études !
Pourquoi un tel engagement pour la vie universitaire ?
Étudiante à l'Université Marc Bloch, je me suis aperçue qu'il y manquait de tout en termes de vie universitaire surtout comparée à ce qu'offraient les deux autres universités. Par exemple, un BVE très actif à l'ULP. J'ai alors été nommée chargée de mission du vice-président étudiant de l'UMB afin de dynamiser la vie universitaire. C'était il y a un an. J'ai voulu poursuivre l'aventure dans le cadre de la nouvelle Université de Strasbourg.
Justement dites-nous en plus sur les projets concrets que vous souhaitez mener pendant votre mandat…
Le grand projet est incontestablement LA semaine de rentrée. Si la pré-rentrée est réussie, la « culture Université de Strasbourg » naîtra. Les étudiants qui arrivent, comprendront qu'ils n'y sont pas seulement pour suivre des cours, mais aussi qu'ils peuvent y vivre. Ils ne seront pas uniquement usagers mais acteurs. Je ne dévoilerai pas encore de détails sur le déroulement de cette semaine… mais elle sera riche !
Ancienne étudiante salariée, je souhaite également développer la gestion des profils spécifiques. Encore beaucoup d'étudiants ratent leur année car ils ont des difficultés à concilier études et travail salarié, sport de haut niveau, engagement politique ou encore vie familiale pour les jeunes parents. On travaille à l'élaboration d'une nouvelle Charte de l'étudiant salarié et à la définition de la mission handicap.
La troisième de mes quatre missions est la création de la culture universitaire citoyenne : développement durable, sensibilisation de l'étudiant à la vie citoyenne… Pour cela, je souhaite diffuser régulièrement une lettre d'information basée sur l'actualité.
Enfin ma mission sociale me permettra d'accompagner les étudiants en situation de précarité en les informant au mieux des dispositifs existants. Par exemple, certains étudiants ont peur de rencontrer une assistante sociale mais pour l'obtention de certaines aides, c'est obligatoire.
Êtes-vous entourée par une équipe pour mener à bien tous ces projets ?
J'ai en effet choisi des personnes impliquées : des chargés de mission Culture, Développement durable, Musique, Orientation et insertion professionnelle, Sport mais aussi un professeur et un étudiant qui piloteront le Bureau de la vie étudiante.
Quelle est votre position par rapport aux revendications actuelles ?
Le combat doit être mené et est légitime mais il faut être clair et précis dans les revendications. J'en ai listé plus d'une dizaine dont le retrait du texte de Bologne(3) ! C'est dommage : on s'y perd…
Vous travaillez à la construction de la vie universitaire d'une nouvelle et grande université, de quelle université idéale voudriez-vous qu'elle s'approche ?
Une université où l'étudiant est mieux représenté !
L'université est centrée sur l'étudiant mais on tend à l'oublier. On parle beaucoup de la recherche. C'est vrai que l'activité scientifique est fondamentale pour l'université et la société mais pour avoir un signe fort d'attractivité il faut des formations et une vie universitaire de qualité. En somme, il n'y a pas d'université sans étudiant.
(1) Afges : Association fédérative générale des étudiants de Strasbourg
(2) Vice-présidente Formations initiale et continue
(3) Texte fondateur de la réforme LMD
Propos recueillis par Fanny Del
La 3e édition de la Dictée ECE (Ecole centrale d'électronique) aura lieu le jeudi 2 avril à 15h30.
Elle est réservée aux étudiants des filières scientifiques et technologiques (écoles d'ingénieurs, universités et IUT scientifiques, écoles normales supérieures, classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques). Qui a dit que les scientifiques sont mauvais en orthographe et en grammaire ?
Les lots à gagner sont attractifs : un billet d'avion aller/retour pour 2 personnes d'une valeur de 1 000 €, un ordinateur portable, etc. (valeur totale 4 000 €).
Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche parraine l'événement qui est soutenu par la Délégation générale à la langue française et aux langues de France - ministère de la Culture et de la communication.
Programme
Je voudrais une université où l'étudiant est mieux représenté.
41 060
étudiants inscrits au 15 janvier 2009 à l'Université de Strasbourg
5 685
bacheliers titulaires d'un bac français obtenu en 2009
20,5 %
d'étudiants de nationalité étrangère
Tous les chiffres
Avant le 23 mars 12h à lactu@unistra.fr pour une parution le 27 mars